En réponse à :
... Dans six mois, un juge du tribunal d’application des peines me posera à nouveau la question fatidique : "Regrettez-vous ?" A ma réponse, pas d’échappatoire. D’autant plus que je suis frappé de relaps. Si je dis "Je regrette", ils ouvriront la porte de mes prisons. Dans le cas contraire, je repars pour un tour de manège jusqu’à ce qu’un nouveau juge, un an plus tard, me présente la croix à baiser. Regrettez-vous ? Je connais pourtant la réponse. Je l’ai comptée sur les doigts tant de fois. Et en nombre d’années. Telle les pieds d’un vers ancien. Mais je veux d’abord être certain d’où je viens. Refaire (...)