Journée de l’action sanitaire et sociale : Lundi 10 NOVEMBRE 2008 à 14 H 30 à Toulouse

dimanche 9 novembre 2008 dans Ici et là

Le Comité de Résistance Social, collectif informel d’acteurs et d’actrices de la « relation d’aide » vous invite à participer à la

Journée de l’action sanitaire et sociale

Lundi 10 NOVEMBRE 2008 à 14 H 30

Salle du Sénéchal - 31000 Toulouse

(Près du Capitole).

A partir du compte rendu des rencontres de l’action sociale qui se sont déroulées les 4 et 5 octobre à Paris nous proposerons la mise en œuvre d’outils qui nous permettrons d’agir ensemble et de construire ainsi les conditions d’une alternative aux dérives actuelles.

Déclaration simultanée d’entrée en résistance des professionnel-le-s du champ social place des droits de l’homme au Trocadéro à Paris et place du Capitole à Toulouse.

Cette journée s’inscrit dans le cadre de la MOBILISATION GENERALE DES CONSCIENCES DU 10 NOVEMBRE 2008,

appel lancé par le Conseil national de la Résistance 2008.

Créer, c’est résister. Résister, c’est créer.

Pour plus d’information : cnr31@conseilnationaldelaresistance.fr

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  • Préambule :

    Vous trouverez ci dessous le Compte rendu de l’après midi action sanitaire et sociale organisée par le Comité de Résistance Social (collectif informel d’acteurs de la relation d’aide) dans le cadre de la journée de mobilisation générale des consciences le 10 novembre 2008 à Toulouse à l’appel du Conseil national de la Résistance 2008.

    Vous êtes invité-e-s à diffuser l’info dans vos réseaux ainsi que sur votre site ou votre journal.

    La prochaine réunion des CnR 31, 81, 65 et 09 se déroulera mardi 16 décembre 2008 à 20 h 30 aux Pavillons Sauvages.(sous réserve)

    Nous mettrons alors en oeuvre certaines des propositions qui ont été retenues lors de notre dernière réunion du 25 novembre où ce compte rendu a été validé.

    Vous êtes invité-e-s à nous contacter en retour si vous souhaitez y participer pour que nous vous confirmions le lieu et l’horaire de notre rencontre.

    Compte rendu de l’après midi action sanitaire et sociale

    Lundi 10 novembre 2008 – Salle du Sénéchal Toulouse.

    Ordre du jour :

    - Bilan de la journée action sociale des 4 et 5 octobre à Paris, Bourse du travail : Rencontres de l’action sociale – débat organisé et animé par MP4.

    - Débat avec la salle – animé par Joël Dutertre – médecin généraliste - prévention soin à Montfermeil – MILH et Frédéric Font : assistant de service social généraliste – animateur du Comité de Résistance Social.

    - Propositions et constructions d’alternatives.

    - Déclaration d’entrée en Résistance des professionnel-le-s du Social
    Place du Capitole, autant que possible.

    Très vite s’est fait ressentir le besoin de se connaitre et d’ échanger entre les 80 participant-e-s, usagers, citoyen-ne-s, militant-e-s associatifs, professionnel-le-s et étudiant-e-s présent-e-s au cours de l’après midi.

    Je ne vais pas procéder au compte rendu exhaustif des échanges mais mettre en évidence l’enemble des propositions faites pour les prolonger par des perspectives que nous pourrions décider de mettre en oeuvre lors de la prochaine réunion du Conseil national de la Résistance le 25 novembre 2008 à 20 h 30 aux Pavillons sauvages ( rue Dagnaux)

    Les débats de l’après midi ont dépassé le seul cadre professionnel des acteur de l’action sanitaire et sociale même s’il a été fait état des diverses mobilisations et malaises existant-e-s chez les professionnel-le-s de ces secteurs et champs d’intervention.

    A noter une mobilisation début décembre contre le projet, déjà bien entamé, d’un démantèlement progressif de l’hopital La Grave, privant ainsi Toulouse d’un lieu d’hospitalisation en centre ville.
    A noter que l’hopital garde encore l’accueil Sdf, mais pour combien de temps encore ?

    Il a été question de repolitisation du débat sur un plan citoyen comme professionnel.

    Le constat a été fait qu’il y a un manque de structure qui répondent aux attentes des citoyen-ne-s et des professionnel-le-s du secteur.

    Nous notons bien sur que des associations et des syndicats tels le syndicat de la Magistrature, l’Union de la psychiatrie ainsi que les réseaux comme éducation sans frontières, les collectifs anti délation (l’ensemble des organisations militantes n’ ont pas été citées)…sont impliqués dans des actions militantes et sanitaires et sociales.

    L’organisation en réseaux, en interelations les un-e-s avec les autres, semble une forme appropriée pour la construction d’une alternative.

    Le thème fédérateur est le lien social ou le « liant social » qui fut le thème de la journée du Conseil national de la Résistance du 10 novembre.

    En ce sens, l’action sociale dépasse le seul cadre des professionnel-le-s.

    Le social est l’affaire des citoyen-ne-s, usagers ou pas, professionne-le-s ou pas, en activité salarié bénévoles ou privé-e-s d’emploi et les étudiant-e-s.

    Il en est de même pour le secteur sanitaire et bien d’autres services publics.

    Quelles seraient les formes d’interrelations, d’interactions à construire pour re-construire une action sociale qui fasse du lien social ?

    Il est important d’organiser les conditions d’une résistance individuelle et collective.

    Seulement nous nous sentons, plutôt à raison à l’heure actuelle, « attaqué-e-s de toutes part ».
    Cela a tendance à diviser les fronts plutôt qu’à les nourrir, à enrichir « la mobilisation ».


    La mobilisation de masse à ses limites.

    L’éducation populaire, passant par l’action subversive et non violente ; Le vecteur artistique ayant été évoqué comme un des moyens non violent ( théâtre forum, slam et autres vecteurs d’expression ) de subversion.

    Une prise de conscience individuelle, ou plutôt une conscientisation citoyenne, qu’elle soit (de plus) professionnel-le-s ou pas parait nécessaire au processus d’évolution.

    Pour cela, des moyens de conscientisation individuels et collectifs restent à ré inventer, sans pour cela ne partir de rien.

    Constat : Il semble difficile de s’appuyer pour le moment sur les orga syndicales et politiques qui sont globalement absentes aujourd’hui du débat citoyen et politique.

    - Une opposition reste à reconstruire.
    - des propositions restent à construire et à mettre en oeuvre.

    Ainsi il semble nécessaire de s’appuyer sur l’auto-organisation, des formes d’organisation autogestionnaires, pour résister.

    En ce sens plusieurs propositions ont été faites.

    Elles seront reprises lors de notre prochaine réunion du Conseil national de la Résistance le 25 nov. pour en étudier la faisabilité.


    Perspectives :

    1- Ainsi le Comité de Résistance Social, organisateur de l’après midi, propose la constitution d’un groupe de vigilance constitué de citoyen-ne-s, professionnel-le-s (en poste ou pas) et d’étudiant-e-s et d’usagers ou pas du service social dans un premier temps.

    pour venir en soutien des professionnel-le-s qui seraient en difficulté vis-à-vis d’une situation professionnelle déterminée, ceci par rapport à la déontologie, l’éthique et la législation.
    Qui recenserait les situations rencontrées pour, à partir d’un travail d’analyse constituer des protocoles d’intervention en service social.

    Ce groupe travaillerait en réseau avec l’initiative proposée par MP4 (Mouvement pour une parole politique des professionnel-le-s du champ social) afin de mutualiser les compétences et contribuer à une dynamique nationale sur la question. (cf en fin de CR le point d’info que nous n’avons pas eu le temps d’aborder durant l’après midi)

    La démultiplication des réseaux sera recherchée par des prises de contact et la construction de coopérations sur l’ensemble du territoire national et plus si possible...

    Ce groupe contribuerait à définir à partir des réalités vécues une politique sociale alternative à la situation actuelle.

    Concrètement le groupe pourrait se pencher sur la question des dispositifs, des moyens locaux disponibles, des manques et ainsi faire remonter les besoins non couverts ou militer pour défendre les droits des usagers et des citoyen-ne-s.

    2- Par ailleurs, une (ou des) prochaine(s) soupe populaire organisée dans des lieux signifiants aujourd’hui le capitole, action de solidarité symbolique sur la place publique, mettant en œuvre une forme de redistribution des richesses au moment où « on nous vend » la crise financière où par ailleurs certain-e-s s’en mettent plein les poches quand on demandera aux autres, souvent les mêmes de se serrer la ceinture.
    La place publique, l’ANPE, la Caf …les services publics privatisé ou pas paraissent des lieux adaptés pour réaliser ce genre de manifestation pacifique.
    La mise en scène théatrale, « spectaculaire » qui ne doit pas pour autant s’exempter d’être subversive permettrait l’émergence d’une « insurrection des consciences » constructive.

    3- Le théatre forum, l’initiative du Bazar au Bazacle autour du 1 er mai, et en suivant le projet d’états généraux jusqu’au 6 mai comme proposé par le CnR, une expo au musée d’art moderne par exemple sur les « objets de la misère » ainsi qu’un jour férié décrété par les citoyen-ne-s courant mars par exemple sont des perspectives qui ont été proposées pour prolonger la journée de mobilisation des consciences du 10 novembre.

    4- Une manif de droite, des outils d’info tels les projections débats autour de quelques thèmes centraux, séminaires, le cahier du CnR constituent des outils de cette prise de conscience.

    ….
    Point d’info* issu des travaux des 4 et 5 octobre (*nous n’avons pas eu le temps d’aborder ce point là) :

    Devant la situation dans le secteur social et les conséquences de la mise en œuvre de la LOLF (loi de finance) et de la RGPP (Réorganisation générale des politiques publiques) un collectif s’est constitué en région parisienne pour l’instant. Ils, elles effectuent une permanence tous les jeudi soir au CEDIAS à disposition des travailleurs médicaux sociaux, des citoyen-ne-s et usagers (?) pour organiser une résistance active et créatrice.
    Devant la disparition programmée de la DGAS prévue dans la RGPP, remplacée par les ARS (agence régionales sociales), il est question à terme de créer une DGAS en exil. Pour le moment une « commission de propositions » est envisagée. Elle pourrait être à l’initiative de colloques et séminaires, animer un observatoire de l’action sociale pour permettre de dégager pour les professionnel-le-s des marges de manœuvre explicites qui leur permette d’exercer leur travail. Ces propositions seront débattues le 29 novembre à Paris. Quelqu’un d’entre nous pourrait s’y rendre. A défaut, nous nous tiendrons informé-e-s des suites données pour organiser des coopérations.

    Une déclaration d’entrée en résistance a été rédigée par MP4 et lue ce jour, le 10 novembre à Paris, place des droits de l’homme au Trocadéro à Paris.

    Nous souhaiterions avoir des info de cette initiative sur Paris ainsi que les perspectives qui pourront être données.

    L’ensemble de ces propositions seront ré étudiées lors de la prochaine réunion des CnR 31, 09, 81 et 65 prévue le 25 novembre à 20 h 30 aux Pavillons Sauvages, 23 rue Jean Dagnaux à Toulouse (métro Minimes)

    Contacts :

    Cnr31@conseilnationaldelaresistance.fr

    Blog CnR Midi Pyrénées média support de diffusion de nos projets et travaux :
    http://cnr-midipyrenees.blogspot.com/

    Voir en ligne : CnR Midi Pyrénées

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  • Appel à la constitution de services sanitaires et sociaux de Résistance.

    par Comité de Résistance Social 9 mars 2009 19:12

    Appel à la constitution de services sanitaires et sociaux de Résistance.

    Suite à la journée de mobilisation des consciences du 10 novembre 2008 et à la journée de grève générale du 29 janvier 2009, répondant ainsi à l’appel des appels qui nous invite professionnel-le-s et citoyen-ne-s à se regrouper localement,

    Face à une politique qui organise le démantèlement du projet de démocratie sociale initiée par le Conseil National de la Résistance en 1945,et incapable de relever le défi de la crise environnementale planétaire ; Constatant l’absence durable d’un projet alternatif à la hauteur de la situation sociale, politique, écologique actuelle et un attentisme de la plupart des directions syndicales malgré la mobilisation grandissante de nos concitoyen-ne-s qui manifestent chaque jour un peu plus leurs souffrances ;

    Le Comité de Résistance du Social,

    collectif informel « d’acteurs et d’actrices de la relation d’aide » avait lancé, suite à la journée de promotion des services publics le 10 juin 2006 à Toulouse où fut réalisé un diagnostic collectif sur la situation sociale de la France, un appel à Résistance au développement du contrôle social.

    Nous avons dénoncé au moyen de communiqués d’ « alerte au contrôle social », les multiples atteintes aux libertés et aux droits fondamentaux, et procédés de contrôle social à l’œuvre depuis plusieurs décennies maintenant.

    Nous voulons maintenant agir ensemble sur le mode : Résister, c’est créer.

    Le Comité de Résistance Social appelle maintenant l’ensemble des acteurs du social, de l’éducation, de la santé ... à la constitution de services sanitaires et sociaux de Résistance un peu partout où cela est possible sur notre territoire.

    Nous entendons utiliser l’ensemble de nos compétences professionnelles, nos réseaux et nos savoirs-faire dans les domaines de l’aide à la personne et du développement social pour soutenir et conduire des projets d’émancipation et venir en aide aux intervenant-e-s et à nos concitoyen-ne-s qui choisissent d’entrer en résistance.

    Pour cela en Midi Pyrénées, nous proposons de venir en soutien aux professionnel-le-s.

    Nous constituerons une veille qui nous servira de base de données pour refonder nos pratiques d’aide selon les principes humanistes qui fondent nos professions pour que l’action sociale devienne un véritable vecteur de développement de la société.

    Nous tiendrons dès que possible des permanences et contribuerons également à l’autonomie des acteurs et des mouvements de la résistance qui s’organisent à l’heure actuelle.

    Nous devons tout d’abord nous rencontrer et échanger ensemble pour une expression et une élaboration autour de nos besoins respectifs et que le Comité de Résistance du Social devienne cet espace utile et nécessaire pour chacun-e de nous.

    Rendez vous mercredi 25 février 2009 à 18 h 30 aux Pavillons Sauvages à Toulouse (quartier des Minimes – angle rue Chaussas et rue Dagnaux – métro Canal du Midi)

    Le Comité de Résistance Social

    Voir en ligne : Conseil National de la Résistance en Midi Pyrénées

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