LA COLÈRE SOCIALE ENFIN DÉCONFINÉE DANS LES RUES DE TOULOUSE !

Sous une chaleur printanière plusieurs milliers personnes ont manifesté ce samedi 7 novembre à Toulouse sous le mot d’ordre « un plan d’urgence pour notre santé, pas pour les profits ».

Parti du quartier Saint Cyprien, le cortège a traversé le centre ville en passant par la place Esquirol puis les allées François Verdier, avant de se dissoudre sous quelques gaz lacrymogènes habituels à hauteur des Allées Jean Jaurès.
De nombreuses organisations syndicales, associatives et politiques avaient appelé à cette manifestation, parmi lesquelles la CGT du CHU de Toulouse, la FSU, Sud Santé Sociaux, Attac, le Dal, Handi-Social, la France Insoumise, le NPA, Ensemble, LO, sans oublier des Gilets Jaunes…
 
Voici un florilège de nos discussions avec les manifestant·e·s : https://soundcloud.com/user-700464816/manifestation-a-toulouse-le-7-novembre-2020-partie-1-toustes-dehors
 
Tout au long du parcours, s’est exprimé la joie de reprendre la rue, mais aussi et sans doute surtout une colère vive contre le gouvernement, accusé « d’inconséquence criminelle » face à la crise de la Covid, mais aussi de « bafouer la démocratie » et de « n’avoir pour boussole que la protection des plus riches au détriment des plus fragiles » tout en n’ayant que « mépris envers celles et ceux qu’on avait appelés les premiers de cordée » lors du premier confinement. Un reproche est ainsi revenu en boucle, concernant la poursuite depuis le mois de mars dernier de la suppression de lits et de postes dans les hôpitaux publics, alors même qu’une seconde vague était prédite et annoncée.

La question du port du masque à l’école et la mascarade gouvernementale à ce sujet (le gouvernement annonçait en février dernier son inutilité) est au centre des préoccupations des manifestant·e·s, notamment des professeur·e·s et des parents d’élèves : https://soundcloud.com/user-700464816/manifestation-a-toulouse-le-7-novembre-2020-partie-2-bas-les-masques
 
Les manifestant-e-s se sont en tout cas quittés « remontés à bloc », en se promettant bien de reprendre la rue le plus vite possible. L’occasion leur en sera donnée dès mardi prochain, en soutien aux enseignants qui appellent à leur tour à « déconfiner la colère ».