THSF 2018 vendredi 11 mai

vendredi 11 mai 2018 , par POG dans VIDEOS DE TV BRUITS


Talk Show, conférences & No Comment

TV Bruits vous propose une émission tous les jours avant les conférences et un reportage chaque soir le No Comment


Les Talk show du vendredi


Les conférences du jeudi

David GAYOU
► Les horreurs de la gestion des dates ou pourquoi vous ne voulez jamais recoder votre propre librairie de Date

Alfonso Sánchez Uzábal
► Ouvrir les données ouvertes. Les données en tant que bien commun

Spideralex & Benjamin Cadon : conférence annulée
► Présentation du 2ème volume sur la "Souveraineté technologique" sorti en février 2018

Montezuma
► Science fiction, technologie et linguistique, le langage des robots


Le no-comment du vendredi


Le THSF c’était :
jeudi 10 mai
vendredi 11 mai
samedi 12 mai
dimanche 13 mai

Retrouvez toutes les vidéos THSF par ici
et toutes les infos sur le site : www.thsf.net


Le THSF grande rencontre des hackers de tous poils.

Logiciels et matériels libres, DIY, réappropriation et détournement des technologies, sciences, défense des droits et libertés sur Internet, sécurité informatique, arts numériques, culture(s), politique et société... autant de sujets autour desquels nous invitons à découvrir, apprendre, questionner, partager et construire.

L☠ THSF se veut un espace ouvert, de recherche, d’expérimentation et d’échange, aux allures ludiques et chaotiques, qui se joue des normes et des catégories.

Durant 4 jours, l’événement propose :

Conférences
Conférences éclair (Lightning talks)
Ateliers
Proposition artistiques et numériques
Concerts
performances
Résidence hackers 24H/24H (expérimentation art/science, logiciel libre, musique et lutherie électronique...)
Au-delà d’une programmation, c’est un espace de rencontre spontanée que l☠ THSF déploie pour le public comme pour ses invités et intervenants, quels que soient leur parcours, leurs compétences.

Ensemble ils génèrent un espace critique et expérimental, fondé sur les échanges, les recherches menés dans de nombreux domaines – artistique, technologique, philosophique…

Communication, langages, création de communs

Après avoir exploré en 2017, les principes fondamentaux de la méthodologie hacker, en particulier l’importance de la communication des savoirs, des techniques et des résultats expérimentaux, l’édition 2018 se penchera sur le principe même de communication, du et des langage(s) et de leur appropriation pour la création de communs.

Les sens varient, vrillent et se galvaudent à mesure que chacun en prend possession, les pratique et les détourne, de façon plus ou moins bien intentionnée. Pourtant le langage, qu’il soit quotidien, conceptuel, informatique ou artistique, verbal, corporel, mathématique, visuel... demeure un outil privilégié pour la création de communs.

Souhaitant ne pas laisser à certains pouvoirs économiques le soin d’orchestrer nos modes de penser, d’agir et de discourir, refusant que l’outil numérique et la data ne soient restreintes à une seule économie de la donnée exclusivement prédatrice, selon les mots de Bernard Stiegler, nous proposons avec l☠ THSF de réunir artistes, chercheurs, hackers et militants qui oeuvrent à la production de langues et langages singuliers pour décrire notre monde et ses mutations, se l’approprier et se donner une chance de le partager.

L’occasion de revenir sur un premier malentendu : les hackers, à l’opposé de la doxa, ne sont pas des « Personnes qui, par jeu, goût du défi ou souci de notoriété, cherchent à contourner les protections d’un logiciel, à s’introduire frauduleusement dans un système ou un réseau informatique. » (Dictionnaire Larousse), mais plutôt des bidouilleurs de codes et de technologies qui « partagent une idée simple : (…) le partage, le refus de l’autorité, et la nécessité d’agir par soi-même » (Steven Levy, L’Éthique du hacker).

Or porter un regard critique sur le monde et la société à laquelle nous appartenons, dans un souci de responsabilité, ne saurait être en soi frauduleux, mais bien une démarche civique.

Nous invitons donc les publics et spectateurs à venir participer de ces questionnements et terrains d’expérimentation, à dépasser les abus de langage pour partager in fine du sens et du sensible, dans l’idée que, comme l’écrit Bruno Latour : « Le monde commun est à composer, tout est là. Il n’est pas déjà là enfoui dans une nature, dans un universel, dissimulé sous les voiles chiffonnés des idéologies et des croyances et qu’il suffirait d’écarter pour que l’accord se fasse. Il est à faire, il est à créer, il est à instaurer. »

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